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Nous ne pouvons pas assez vanter les mérites de retourner constamment sur des lectures passés, de revenir à un texte que nous avons tant aimé et de le relire avec un nouvel esprit, une perspective neuve Ciel! Même avec une nouvelle couche de cellules au grand complet. Relire, revisiter, ré-interpréter.
Nous ne pouvons pas assez vanter les mérites de retourner constamment sur des lectures passés, de revenir à un texte que nous avons tant aimé et de le relire avec un nouvel esprit, une perspective neuve Ciel! Même avec une nouvelle couche de cellules au grand complet. Relire, revisiter, ré-interpréter.
Justement, nous relisons présentement From Hell d'Alan Moore (oui oui, je tourne les pages et Francis listle texte, on fait ça comme ça nous, au 7ième Antiquaire) dans lequel Mr.Moore illustre en plusieurs points ce qu'une masse d'historiens on dit avant lui : La modernité tel que nous la connaissons aujourd'hui, commence bel et bien avec le cas de Jack the Ripper.
Mais tous ces propos ne sont que des leurres pour faire une introduction tapageuse afin présenter notre émission de cette semaine, car si notre énigmatique Saucy Jack a été le vecteur de la modernité de notre civilisation et bien, cet homme, cette petite patate...
...représente pour nous, la postmodernité en Télévision. C'est pour cela que nous allons revisiter deux de nos séries télévisées préférés cette semaine. Soit :
et
Vu à travers les yeux de l'immense mais élusif Darin Morgan.
Cliquer sur FlukeMan en bas pour écouter notre émission de la semaine.
(Hé Jim? C'est émouvant hein; c'est notre première entrée de blogue ensemble)
Émouvant indeed...SOLD!
Mais qui est Darin Morgan? Même les maniaques finis de X-files ne sont pas nécessairement au fait de cette information vitale. Morgan, c'est l'homme-sangsue que l'on peut voir sur la photo plus haut, provenant de l'épisode classique The Host et le pathétique shapeshifter avec une petite queue de l'épisode Small potatos, les deux dans X-files.
Plus encore, Darin Morgan est le scénariste (et occasionnel réalisateur) de 4 épisodes de X-files et 2 de Millenium, simplement les meilleurs épisodes de série télé, toutes catégories confondues, que nous a laissé les années 90. Ce génie du scénario a explosé pour disparaitre aussitôt.
Son écriture, encore d'une précision étonnante aujourd'hui, annonçait déjà la grande révolution de la télé actuelle. Sous sa plume, les deux séries particulièrement sombres se sont retrouvées truffées de moments d'"ironisation" télévisuelle, où on ne se moquait pas seulement des personnages principaux mais aussi de l'émission elle-même.
On lui doit des scènes inoubliables, hilarantes et tristes à la fois.
Des phénomènes de foire allergiques à la normalité (Humbug)...
...un agent d'assurance capable de prédire la mort de n'importe qui, obligatoirement dépressif (Clyde Bruckman's final repose)...
...un auteur populaire en pleine recherche sur le thème de l'enlèvement par des extra-terrestres, excédé par les témoignages trop nombreux et farfelus (Jose Chung's From outer space)...
...le même auteur, encore plus découragé par les cultes promettant le bonheur, poursuivi par un groupe ressemblant étrangement à celui qu'adule Tom Cruise (Jose Chung's Doomsday defense)...
...et finalement, quatre vieux démons blasés dans un diner qui parlent de leur méthode respective pour damner des âmes (...and somehow, Satan got behind me)...
Bravo les gars, vous avez réussi à me donner envie de revoir les épisode de Darin Morgan. By the way j'ai réussi à réécouter les deux dernières émissions (mais les archives des précédentes sont introuvables).
RépondreSupprimerJoyeux Noël !
Merci du commentaire Artemus. Chog a un mal de chien a organisé les archives. Il semble un peu dépassé par les événements.
RépondreSupprimerTa papier dur Doc MAnhattan m'a fait (encore) rie au larmes!
Les gars, vous déchirez. On vous mets en lien : http://www.palaisdesdeviants.fr/
RépondreSupprimerSi ce tous des épisodes de X-Files que j'avais trouvé qui se démarque, je ne m'étais pas attardées au scénariste qui les unissais.
RépondreSupprimerJe n'avais d'ailleurs pas saisie la récurrence des références au monde de la musique; je vais porter attention le prochain coup. N'importe quoi qui référence le Big Bopper est pertinent de toute façon (mais ça vous le saviez)...
Merci Docteur Laurent! Nous avons fait de même!
RépondreSupprimerBonhomme: je t'aime toujours