Depuis que cette émission existe, nous parlons de films et de réalisateurs que nous connaissons, de thématiques avec lesquelles nous sommes familiers. Si ce n'est pas le cas, nous restons néanmoins en terrain connu et nous nous lançons à fond dans la découverte.
Pas cette semaine.
Le 7ème tente une expérimentation: parler d'un réalisateur prolifique dont nous ne savons pratiquement rien. Chercher le monstre sacré qui a complètement et inexplicablement échappé à notre appétit de cinéphile et avouer notre ignorance à son sujet. Ensuite, regarder de façon aléatoire et intempestive plusieurs de ses films et en parler tout de go.
Si vous êtes familiers avec Fassbinder, vous n'aurez guère de difficulté à comprendre que nous ne sommes pas restés vierges très longtemps. Son œuvre, même si nous n'en avons vu qu'une infime partie, oscille entre la douceur et la brutalité, l'amour y côtoie souvent la rage. Fassbinder séduit et viole son spectateur en même temps. On y voit tour à tour des écorchés vifs assoiffés d'amour, des solitaires dangereux auxquels on ne peut pas résister, des oubliés prêt à se rouler dans la fange pour une caresse. Chez lui, "le bonheur n'est pas toujours plaisant"...Délicieuse ironie que de découvrir "vierges", en tant que cinéphiles et hétérosexuels, une filmographie si violemment pénétrante. Il y a chez le réalisateur un phallocrate pour qui la bite est à la fois froide comme l'arme et douce comme la plume. Dans ces mélodrames sociaux où tout semble raide, ce théâtre des paradoxes entretenus, il y a aussi une tendresse au bord du gouffre. Mais c'est aussi un cinéma fétichiste, fasciné par les rapports de pouvoir et la part de sensualité qui s'y cache. Une vision fascinante et figée dans le tempsd e l'homosexualité aussi, pleinement vécue et pourtant reniée, entre le cliché et l'archétype. Le dernier film de Fassbinder, Querelle, est presque une adaptation plan pour plan des images gais iconiques de l'illustrateur Tom of Finland...Bref, cette semaine, un Face à Fassbinder. Pour nous écouter, cliquer ICI
Pas cette semaine.
Le 7ème tente une expérimentation: parler d'un réalisateur prolifique dont nous ne savons pratiquement rien. Chercher le monstre sacré qui a complètement et inexplicablement échappé à notre appétit de cinéphile et avouer notre ignorance à son sujet. Ensuite, regarder de façon aléatoire et intempestive plusieurs de ses films et en parler tout de go.
Si vous êtes familiers avec Fassbinder, vous n'aurez guère de difficulté à comprendre que nous ne sommes pas restés vierges très longtemps. Son œuvre, même si nous n'en avons vu qu'une infime partie, oscille entre la douceur et la brutalité, l'amour y côtoie souvent la rage. Fassbinder séduit et viole son spectateur en même temps. On y voit tour à tour des écorchés vifs assoiffés d'amour, des solitaires dangereux auxquels on ne peut pas résister, des oubliés prêt à se rouler dans la fange pour une caresse. Chez lui, "le bonheur n'est pas toujours plaisant"...Délicieuse ironie que de découvrir "vierges", en tant que cinéphiles et hétérosexuels, une filmographie si violemment pénétrante. Il y a chez le réalisateur un phallocrate pour qui la bite est à la fois froide comme l'arme et douce comme la plume. Dans ces mélodrames sociaux où tout semble raide, ce théâtre des paradoxes entretenus, il y a aussi une tendresse au bord du gouffre. Mais c'est aussi un cinéma fétichiste, fasciné par les rapports de pouvoir et la part de sensualité qui s'y cache. Une vision fascinante et figée dans le tempsd e l'homosexualité aussi, pleinement vécue et pourtant reniée, entre le cliché et l'archétype. Le dernier film de Fassbinder, Querelle, est presque une adaptation plan pour plan des images gais iconiques de l'illustrateur Tom of Finland...Bref, cette semaine, un Face à Fassbinder. Pour nous écouter, cliquer ICI
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