jeudi 30 juillet 2009

Geek Chronique no.12: Nicolas Cage Vs Nicolas Coppola

Cliquez sur les dents de Cage pour avoir accès au blog essentiel Nic Cage is everyone
J'ai une sainte horreur de Nicolas Cage. Cependant, je suis un admirateur de Nicolas Coppola. Pour moi, Nicolas Cage, c'est la persona qu'un membre du clan Coppola s'est donnée pour taillé sa réputation à Hollywood (Nicolas est le neveu de Francis Ford Coppola, le nom Cage est un emprunt à son personnage de comic-book préféré, Luke Cage, Power man). En fait, le véritable Nicolas est une créature bicéphale et antagoniste.

Chaque année depuis des décennies, Cage et Coppola s'affrontent.

En lui offrant le rôle principal de Adaptation., je crois que les producteurs ont eu une idée de génie; du coup, c'est comme si le film ne parlait pas simplement de Charlie Kaufman et de son frère jumeau, mais bel et bien de cette complémentarité entre Cage et Coppola. On retrouve d'ailleurs ce thème dans d'autre de ses films, de Face-Off à Amos and Andrew.

Voyons voir...

Nicolas Cage fait des films pour le blé. Il joue généralement le héros récalcitrant, le détenteur d'un savoir qui est une malédiction traînée comme un boulet. Il est viril et endure la torture de son devoir sans broncher. Cage est souvent risible tant le sérieux de cet incarnation est impossible pour un gars comme lui.
Cage n'a rien à foutre du réalisateur ou du scénario. Il est un produit de consommation de masse.

Nicolas Coppola est l'artiste obstrué par Cage. Ses interprétations sont pleines de vulnérabilité, elles sont complexes et elles assument pleinement le ridicule. Coppola choisi ses projets parcimonieusement et les fait pour la stimulation intellectuelle pure. Il cherche par ailleurs des projets pour le simple plaisir de collaborer avec des réalisateurs qu'il respecte.

Allons y pour les stats:



  1. 1983: Cage fait un film avec mononcle Francis, Rumblefish, pour se tailler un nom. Coppola fait une comédie culte où il joue un punk, Valley Girl.

  2. 1984: Cage récidive avec son oncle sur Cotton Club. Coppola fait un drame de guerre intimiste, Racing with the moon

  3. 1986: Cette année là, c'est Coppola qui travaille avec mononcle, dans Peggy Sue got married. Cage fait un film d'aviron où il montre ses muscles, The Boy in blue.

  4. 1987: Cage dans Moonstruck avec Jewison. Mystérieux? Charmant? Son personnage est à mourir de rire mais c'est bien involontaire. Coppola devient Hi pour les Cohens dans Raising Arizona, un redneck qui vole un bébé. Son premier grand rôle.

  5. 1990: Coppola joue pour Lynch, Wild at Heart, un personnage hautement culte. Cage paye sa coke avec un film d'hélicoptère, Firebirds.

  6. 1993:Comédie cheap pour Cage, Amos & Andrew. Coppola joue le génial Michael Williams de Red Rock West.

  7. 1995: une tarantinade ringarde pour Cage, Kiss of death. Un oscar bien mérité pour Leaving las vegas.

  8. 1996: Drôle d'année: Coppola et Cage dans le même film, The Rock.

  9. 1997: Cage + Con air pour le cash. Coppola + Face off pour travailler avec John Woo.

  10. 1998: Un Depalma pour Coppola, Snake Eyes. Un remake idiot de Wings of Desire pour Cage, City of angels.

  11. 2000: L'année de la bagnole: Coppola en ambulancier pour Scorsese. Remake idiot de Gone in sixty seconds pour Cage

  12. 2002: Cage=Wintalkers. Coppola=Adaptation.

  13. 2003-04: Cage=National treasure Coppola=Matchstick man

  14. 2005: Cage=The Weather man Coppola=Lord of war

  15. 2006: Cage=World trade center Coppola=remake idiot volontaire(?),Wicker man

  16. 2007: WTF! Grosse crisse de schizophrénie: Coppola pense enfin faire son film de super-héros mais c'est bel et bien Cage qui joue Ghost Rider, National treasure 2 et Next. Avec assez d'argent en poche, Coppola peut apparaitre gratos en Fu man chu dans Grindhouse.

  17. 2008: Cage dans Knowing. Coppola dans un remake idiot de Bangkok dangerous

  18. à venir: Coppola: Un Herzog et un Carpenter. Cage: Green Hornet et Kick-ass (?)

Je vous laisse sur cette question: qui aurait joué Superman pour Tim Burton, Cage ou Coppola?

Non décidement... je déteste Nicolas Cage. J'adore Nicolas Coppola.

mercredi 29 juillet 2009

Notre émission du 29 juillet: Torture porn éclaboussante en compagnie de Martin Plouffe

Les véritables fanatiques de film d'horreur ont généralement un champ d'évaluation assez large et complexe envers le genre; pour eux, une considération sévère du sous-genre auquel le film appartient est souvent cruciale. Ainsi, un film d'horreur peut être ennuyant mais être un bon splatter, un film de maison hanté peut être con comme la lune mais efficace, un slasher banal dans le fond mais original dans la forme. La sévérité du jugement d'un fan devra varier selon les constituantes particulières du sous-genre.
Fort malheureusement, on le devine, la connaissance des codes de tous ces sous-genres échappe plus souvent qu'autrement au spectateur non fanatique. Ce qui a pour effet malheureux de réduire tout le genre cinématographique à deux options: les films "épeurants" et les films "de sang".
Selon nous, c'est cette polarisation qui a permis la consécration (et l'appellation) de la Torture porn. Les mécanismes de la peur ayant terriblement changés pour toute une génération de lécheux de trous de portable (de même que leurs intérêts et leur capacité de concentration), la nécessité devait devenir mère de l'invention.
Pour parler de ce sous-genre, nous recevons en studio une figure incontournable de l'horreur locale, le comédien dilettante Martin Plouffe Aka Martin Splash. Bruce Campbell du Québec, muse de la réalisatrice Izabel Grondin, Plouffe est un aficionados évident.
En effet, Plouffe est réputé pour les nombreux outrages que son alter ego a eu à supporter et ce, dans plusieurs médiums. Au théâtre on le voit enragé et infecté d'un virus à la 28 days later...Dans les productions d'Izabel Grondin, il est tour à tour violé, séquestré, transformé en monstre, torturé ou pire, son personnage est laissé insatisfait dans ses préférences sexuelles un peu... salées...

Bordel! Il se fait même tirer une balle dans la tête par nul autre que le Punisher dans un comic (Punisher max no.68 pour être précis. Les dessins sont de Michel Lacombe)!!!!

Pour moi, rien ne symbolise mieux la souffrance que le visage de Martin quelques minutes avant la perte du deuxième référendum dans le documentaire Point de rupture. On assiste à la mutilation d'un rêve à travers son regard. Troublant
Personne n'est mieux placé que Martin Plouffe pour parler de la Torture Porn. Il en est un peu un des dignes rejetons. En plus...disons le ouvertement...nous sommes ses fans!!!

Le Splashster avec Tobias Funke (Jim)
Le Splashster Vs le Golem de Montréal (non crisse, c'est pas Réal Bossé)

Pour nous écouter, comme toujours, c'est ici.

mardi 21 juillet 2009

Notre émission du 22 juillet: Coffin Joe, trésor brésilien, icône de l'horreur...philosophe.

CLIQUER ICI POUR ÉCOUTER L'ÉMISSION


La grande saga du Maldoror brésilien et sa quête d'une femme digne de porter l'inévitable surhomme qu'il engendrera prendra fin à Fantasia, samedi le 25 juillet à 21:10, en présence de son créateur-interprète-réalisateur, José Mojica Marins. Le titre: Embodiment of Evil, (rien de moins), bien que do Caixao (littéralement du Cercueuil) soit à mon avis une figure romantique se situant par delà le bien et le mal.
On se fait donc un devoir et un plaisir de vous parler des deux films constituant les volets précédents de sa trilogie, le Bavaesque At Midnight I'll take your soul (1963) et le Bunuelesque This night I'll possess your corpse (1966).
Bien que je trouve au Marins de la première époque une vague ressemblance à David Cross...



( This night I'll possess your corpse)


...et que le Marins actuel est désormais un Dom Deluise jouant Dracula dans un Mel Brooks...


...Coffin Joe mérite rien de moins qu'une place de choix au panthéon dantesque des grands de l'horreur.



Bâtard! C'est le pied!

Félicitations aux gens de Fantasia qui ont mis la main sur le dernier Tarantino comme film de clôture! Parait même que le célèbre podophile sera présent...
Ceci dit, en lisant l'annonce partout ce matin, je vois t'y pas un poster que je n'avais jamais vu avant ayant pour effet pernicieux de confirmer la paraphilie du 'Tino...

Sur cette affiche, y'a Brad avec un gros pén...un gun, des cadavres de nazis et...un gros pied bien droit et fier.

La fascination de Tarantino pour les pieds ne date pas d'hier et n'a d'égale que celle de Mel Gibson pour les scènes où il se fait torturer (nous y reviendrons un jour) et celles où Van Damme montre son beau petit cul bien dur.

  1. Dans Pulp Fiction, on argumente sur la valeur érotique et adultère d'un foot massage et de la nécessaire défenestration subséquente à faire subir au salopard si érotisme il y a...
  2. 'Tino recoit le pied de Salma Hayek plein de coulisse d'alcool direct dans la yeule dans From Dusk `til dawn. Il regarde les pieds de Juliet Lewis avec appétit dans le winnibago itou.
  3. Les pieds de Bridget Fonda juxtaposés à un verre d'alcool deux fois dans Jackie Brown. Le film ouvre sur les pieds de Pam Grier "walking the 110th street".
  4. Les pieds paralysés d'Uma qui gigotent dans Kill Bill.
  5. La scène d'ouverture de Deathproof, avec les pieds sortant de la voiture.
  6. Sa réaction aux pieds de Tyra Banks ici

oh et pour ceux que ça intéresse, nous avons déjà fait une émission sur le film original, Inglorious Bastards que vous pouvez écouter ici même.

mardi 14 juillet 2009

Notre émission du 15 juillet: Versus et coutumes (Les films où du monde s'affrontent et où il y a "versus" dans le titre)


Titre pompeux pour un sujet méritant justement d'amples tergiversations philosophiques. L'intellectuel s'en moque, le considérant l'apanage du geek en mal de spéculations neurdiques. Magnanime de propos, comme toujours, le 7ème les emmerde (le 7ème Vs l'Intelligentsia!). On nique vos mères! (Jim et Frank VS la matrice...de ta maman!)
Il y a une dialectique complexe et riche dans un bon Versus cinématographique; c'est un art délicat et fragile...et quand ça ne marche pas, ça fait quand même des films foutrement amusants non?
De King Kong Vs Godzilla à Kramer Vs Kramer, nous vous parlerons ici des pires, de meilleurs affrontements entre légendes cinématographiques et de ceux que l'on voudrait voir un jour.Pour ceux et celles qui n'en peuvent plus d'attendre notre émission, on vous laisse sur quelques films, amateurs ou non, satisfaisant certain de vos fantasmes.
Un incontournable classique du genre...une rencontre historique et...plutôt courte.

Dans le genre fan film, c'est un de mes préférés...Un long métrage de ça marcherait à merveille!
Quand cette bande-annonce est sortie, tout le monde y a cru.


Ah pis tiens...un petit dernier...on a pas le choix.

lundi 13 juillet 2009

Treevenge est disponible en ligne!!!

Le réalisateur de la fausse bande annonce de Hobo with a Shotgun avait triomphé l'année dernière au festival Fantasia avec son court métrage Treevenge, où des sapins prennent vie pour se venger de leur génocide hivernal, assez violemment d'ailleurs. C'est un petit bijou à la Raimi-Jackson de première époque, avec une touche de Fulci et de...Star Wars? Gremlins??? Le long métrage de ce gars là n'est pas loin. Enjoy!



Ça prend à peu près deux minutes avant que ça joue; le dossier est lourd.

jeudi 9 juillet 2009

Geek Chronique No.11: Celle là, elle est pour toi Jim!

En réponse en ton entrée sur les trois dudes tu veux absolument voir entrer dans un bar ensemble, je t'offre les deux dudes tu veux écouter jaser dans un sauna avant-pendant-après une orgie chamanique...
Je ne m'attendais pas à voir mes deux maniaques préférés si près l'un de l'autre un jour. Cliquer sur la photo pour l'entrevue.

Pochette poche No.2: La vampiromanie suce très fort

Heille les enfants...y'a eu des grandes histoires d'amour entre vampires et humains avant Twilight! Le studios vont faire tous ce qui est en leur pouvoir pour vous les vendre d'ailleurs...

Exemple:

Un de plus grands films de vampire jamais fait, Near Dark de Kathryn Bigelow.


La pochette du dvd original....

La nouvelle, version softcore ado (on remarquera qu'Adrian Pasdar a désormais droit à une place sur la pochette depuis qu'il joue dans Heroes, avec un jolie petit teint blafard et des grands yeux dorés...alors que c'est sa blonde qui est un vampire!!!)
C'est même pas des ostis d'farces ...Aucun scrupule, ces monstres d'avarices, aucune révérence. Deux heures dans une chambre avec Christopher Lee, bande de tapettes, c'est ça le remède. Ceci dit, pour nous écouter nous plaindre joyeusement sur ce sujet, vous pouvez cliquer ici, où l'on vous parle entre autre avec beaucoup d'amour de Near Dark.

mercredi 8 juillet 2009

Notre émission du 8 juillet: Citizen Kane Vs Batman? Orson Welles, enfant de pulp???

POUR ÉCOUTER CETTE ÉMISSION, CLIQUER ICIOuf...nous sommes allé la chercher loin celle-là pas vrai? Cette semaine, le 7ème fait une des plus importantes émissions de sa jeune existence.


Cette entrée de blogue sera brève. La raison en est simple. L'émission de cette semaine est terriblement chargée et riche, mais elle est self-contained. Nous allons probablement la garnir plus tard d'un dossier visuel, mais la chose nécessitera en soit un travail à part entière. Vous comprendrez pourquoi en nous écoutant.
Le sujet: Serait-il possible que le plus grand film de tous les temps, Citizen Kane, se soit inspiré volontairement ou non de l'univers des pulps? Est-ce qu'Orson Welles, sans en avouer les références, a fait un film dont l'imaginaire provient en grande partie des comic-books, médium alors là naissant mais déjà omniprésent?

Nous entendre, c'est enfin comprendre, ici même.

samedi 4 juillet 2009

Geek Chronique no.10: Gros robot Nippon...taille réelle!

La huitième merveille du monde, en ce qui me concerne. C'est un peu émouvant quand même non? Nous sommes au 21ème siècle et nous continuons de construire des idoles démesurées nous provenant de légende. The Empire never died! The vomitarium is full of fat senators!!!