Loin de se vouloir une évocation exhaustive de ce qu'est l'art du Slam (nous réserverons un jour cet honneur à des Slameurs certifiés en studio), l'émission de cette semaine parlera de la rhétorique au cinéma, de l'insulte poétique dans les films. Les coups d'estocs donnés avec la langue en direction du cœur.
En l’occurrence, le thème de cette semaine n'est qu'une excuse pour faire trois trucs:
-Parler avec amour d'un artiste qui nous obsède, le poète-chanteur-slameur-acteur Saul Williams. Saul est au verbe ce que Coltrane était à la note et Basquiat à la couleur. Déclaration péremptoire: sans aucune hésitation, Saul Williams est pour le 7ème l'artiste majeur du 21ème siècle, toutes catégories confondues, rien de moins. Les slameurs actuels lui doivent beaucoup, particulièrement grâce au film qui l'a révélé au grand public en 1998, SLAM de Marc Levin. Drame social sur fond de rite initiatique, Slam est un 8 miles avant l'heure...qui serait réalisé par les frères Dardennes. Le talent de poète et d'acteur y est si inspirant qu'il fait regretter la décennie de gangsta rap qui a suivi. Écoutez ça les aminches:
-On fait un battle: les disparités entre la joute verbale française et américaine.
-Faire une truculente évocation des nos insultes préférées au cinéma. On vous promet de ne pas simplement répéter les énumérations de ce vidéo magnifique
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