Le bonhomme est seul de sa race. Il a écrit les meilleurs films de Scorcese, ses scénarios sont des joyaux d'écriture. Ironiquement, quand il passe derrière la caméra, ses meilleures réalisations de sont pas adaptées de ses propres scénarios.
Ce paradoxe, un parmi plusieurs chez lui, Schrader les cultive adroitement. C'est un créateur qui jongle ces notions avec une cohérence peu commune. Dans son ensemble, sa carrière cinématographique est une immense réflexion sur la notion du Mal, de la solitude, de trangression et du prix exhorbitant qu'a parfois le plaisir.
Cette semaine, le 7ème décompose l'homme, le critique, le cinéphile, le cinéaste et le scénariste. On se donne enfin également une excuse pour parler à fond d'un film délicieusement empoisonné qui se cache depuis trop longtemps à l'orée d'un culte, The Comfort of strangers. Pour nous écouter, cliquer ici.
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