Depuis le début du mois de Janvier, vous l'aurez sans doute vu dans les médias, des inondations aux proportions "bibliques" assaillent l'Australie. Nous vous épargnerons ici les détails. Allons tout droit pour le superlatif de circonstance: c'est une catastrophe. La plus intense de ce genre en Australie depuis 200 ans.
Une petite explication pour les potentiels nouveaux auditeurs de notre émission (on vous souhaite tout de go la bienvenu) : si le 7ème antiquaire s'est donné quoi que ce soit ressemblant à un mandat, voire même une mission, c'est d'explorer la mince ligne qui sépare les rêves de la réalité, cette zone floue où les deux se confondent. Nous nous voulons, au risque de sonner pompeux, des explorateurs de l'inconscient et le cinéma est notre mode de plongeon. C'est même en quelque sorte notre méthode liturgique, notre outil de méditation. Notre appréhension de la réalité consensuelle est virtuellement scandée par notre consommation de films.
Une de nos premières émissions, le7 novembre 2007, parlait du film de Peter Weir de 1977, The Last Wave. Un de mes films préférés. Un grand film "inconnu", à mon sens. Depuis, cette émission a été perdu dans les raz-de-marée des archives de Choq.fm. J'en ai toujours éprouvé une certaine mélancolie. Il me semble que c'était une de nos émission les plus substantifiques, qu'elle nous avait permis en quelque sorte de trouver notre voix en tant qu'animateurs. Je me suis promis qu'un jour, quand le besoin se ferait sentir, nous referions une émission sur ce film.The Last wave est précisément le type d'histoire qui fait que le 7ème existe. C'est un film angoissant, étrange mais c'est un film qui plonge profondément dans les abysses du mystère de l'existence. J'ai toujours trouvé qu'il était traversé d'une indicible mélancolie, qu'un certain sens de l'inéluctable semblait l'habiter. Une certaine compréhension du monde aussi. Comme une prophétie. Dans cette histoire d'avocat cartésien (joué avec gravité par Richard Chamberlain) s'ouvrant à une autre culture en défendant un jeune aborigène accusé de meurtre, il y a souffle mystique auquel l'occidental s'éveille. Traversé de visions apocalyptiques, il cherche à donner du sens à ce monde intérieur et souterrain découvert en lui. Notre personnage doit aller, dans tous les sens du terme, down under...Au delà de la peinture hautement mystifiante (mais respectueuse) qu'on retrouve des aborigènes australiens, on nous rappelle que ces gens ont une culture du rêve qui ne dissocie pas l'imagination de la réalité. C'est même l'oscillation entre les deux qui donne toute sa cohésion à notre monde. Une culture de la pensée, laissée sans interférences pendant près de 50 000 ans.
De film sur une prophétie, The Last Wave est depuis devenu un film prophétique. Si le film inquiétait, il est désormais littéralement angoissant. Si les inondations en Australie sont une réalité depuis longtemps, je vous invite à observer ses dates: dans le film de Weir, les prophéties aborigènes prévoyaient le déluge pour le fatidique et omniprésent 2012. Le processus est accéléré pas le personnage de Richard Chamberlain. La date de sortie du film en Australie: le 13 -14 décembre. Même date que la première grande inondation de l'état du Queensland.
Pour écouter notre émission sur The last Wave, cliquer ici
Une de nos premières émissions, le7 novembre 2007, parlait du film de Peter Weir de 1977, The Last Wave. Un de mes films préférés. Un grand film "inconnu", à mon sens. Depuis, cette émission a été perdu dans les raz-de-marée des archives de Choq.fm. J'en ai toujours éprouvé une certaine mélancolie. Il me semble que c'était une de nos émission les plus substantifiques, qu'elle nous avait permis en quelque sorte de trouver notre voix en tant qu'animateurs. Je me suis promis qu'un jour, quand le besoin se ferait sentir, nous referions une émission sur ce film.The Last wave est précisément le type d'histoire qui fait que le 7ème existe. C'est un film angoissant, étrange mais c'est un film qui plonge profondément dans les abysses du mystère de l'existence. J'ai toujours trouvé qu'il était traversé d'une indicible mélancolie, qu'un certain sens de l'inéluctable semblait l'habiter. Une certaine compréhension du monde aussi. Comme une prophétie. Dans cette histoire d'avocat cartésien (joué avec gravité par Richard Chamberlain) s'ouvrant à une autre culture en défendant un jeune aborigène accusé de meurtre, il y a souffle mystique auquel l'occidental s'éveille. Traversé de visions apocalyptiques, il cherche à donner du sens à ce monde intérieur et souterrain découvert en lui. Notre personnage doit aller, dans tous les sens du terme, down under...Au delà de la peinture hautement mystifiante (mais respectueuse) qu'on retrouve des aborigènes australiens, on nous rappelle que ces gens ont une culture du rêve qui ne dissocie pas l'imagination de la réalité. C'est même l'oscillation entre les deux qui donne toute sa cohésion à notre monde. Une culture de la pensée, laissée sans interférences pendant près de 50 000 ans.
De film sur une prophétie, The Last Wave est depuis devenu un film prophétique. Si le film inquiétait, il est désormais littéralement angoissant. Si les inondations en Australie sont une réalité depuis longtemps, je vous invite à observer ses dates: dans le film de Weir, les prophéties aborigènes prévoyaient le déluge pour le fatidique et omniprésent 2012. Le processus est accéléré pas le personnage de Richard Chamberlain. La date de sortie du film en Australie: le 13 -14 décembre. Même date que la première grande inondation de l'état du Queensland.
Pour écouter notre émission sur The last Wave, cliquer ici
j'ai fait des rêves étrange apres avoir vu ce film! la sorcellerie marche! et le son à base de didgeridoo est incroyable! merci pour la découverte
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