vendredi 30 septembre 2011

Votez T IS FOR TURBO!

Salut les aminches! 


J'ai un petit service à vous demander...
Il vous suffira de prendre cinq minutes de votre temps pour regarder ceci:

Vous avez aimé? 
Alors je vous invite à aller voter en CLIQUANT ICI et en appuyant tout simplement Vote for this has 26th filmaker'' et confirmer ensuite son vote par courriel.



Je ne vous demande pas ça parce que je joue dans le film et que je suis un narcisse de paille, ni parce que ce sont des potes qui l'ont fait. Je ne vous demande pas ça non plus parce qu'on y voit une homérique et grand guignolesque bataille sur fond de paysage post apocalyptique fait par des cinéphiles passionnés...avec des BMX. Ni même parce que les méchants sont vêtus de cuir et font peur et qu'Yves Corbeil joue le chef.


Je vous demande simplement de voter pour lui parce que c'est déjà un des meilleurs films de la sélection The ABC's of Death et que RKSS mérite grandement de gagner les 5000$ du concours dans le but d'en faire un long métrage. 


Merci.


jeudi 29 septembre 2011

Notre émission du 28 septembre: Eldorado et autre quichottisme de pellicule: Aguirre VS Cabeza de Vaca


 I believe the common character of the universe is not harmony, but hostility, chaos and murder- Werner Herzog (me rend heureux)
Salut. C'est Francis qui parle. 

Au 7ème antiquaire, on aime les vieilles choses qui scintillent dans la pénombre de nos craintes séculaires, comme les hautes d'un truck à vidange dans le regard d'un écureuil.  Nous sommes des dompteurs de chimères, des insoumis et des éboueurs idéologiques. C'est bel et bien pour ca que le cinéma est notre principal outil de méditation: les rêves démesurés des hommes, c'est notre violon d'Inde!!!!!!!!!! Justement les aminches: cessons de jouer du violon et passant du côté des Indes, là où nos ancêtres de voilà très longtemps allaient hardiment scorer le scorbut. 

Ahhhh Eldorado...
 Symbole de toutes les démesures humaines, de nos cœurs fourrés jusqu'aux ventricules de cupidité. Eldorado: les Mystérieuses Cités d'Or avec un gros bol de Corn-Pops qui te grafignent le palais en sang si tu ne les laissent pas ramollir suffisamment dans le lait. Eldorado: un film qui a mal vieilli où une Macha Limonchik tout en décolleté se fait ramasser par James Hyndman dans les toilettes  des Foufs (que de bons moments je me suis donné avec ma main et ma manette sur le rewind. Je venais késiment aussi vite que lui!!!). 
C'est aussi un excellent film de Bouli Lanners (le gros belge de Louise-Michel), distribué par FunFilm  (cliquer sur le lien pour acheter une copie, c'est moi qui vend le film!)

Eldorado. : preuve unilatérale que nous sommes des ostis de singes, hurlant avecl a yeule beurrée de marde. Ça fait des bonnes vues, l'Eldorado!
Évidemment, le plus grand film sur le sujet, y'a pas de doute, ce sera toujours l'opus de Herzog, Aguirre ou la colère de Dieu. Une petite image? (tout le monde ici la vu j'imagine?)
Aujourd'hui, nous allons méditer sur les grandes leçons que nous offre ce film, parler un peu de Castaneda et de Conrad, de Kinski et de colonisation. 

Mais plus encore, nous vous ferons découvrir un grand film inconnu (merci à David Fortin de la Cinémathèque québécoise) traitant du même sujet avec un autre angle, Cabeza de Vaca.

 Film condamné, réalisé en 1990 par Nicola Echevarria et découvert pour la première fois sur les écrans français l'année dernière, c'est une bête hautement improbable et unique, comme l'Okapi. Une sorte de pendant initiatique à Aguirre, un western-peyotl sur fond d'évocations historiques et anthropologiques et de délires chamaniques jodorowskiens...produit par Roger Corman et avec des maquillages de Guillermo Del Toro! 


L'horizon t'attend mon ami, et dans les rumeurs frétillantes des mirages, il y aura ma voix: il te suffit de cliquer ici même pour l'écouter

jeudi 22 septembre 2011

Notre émission du 21 septembre: Le 7ème a 5 ans- 5 de nos plus grandes découvertes des 5 dernières années

Fais moi un high five avec ton curseur pour écouter notre émission parce que je t'aime.
Salut les aminches...

Aujourd'hui, le 7ème antiquaire célèbre sa cinquième année de la manière la plus désinvolte  et sincère possible: on médite tout simplement sur la raison d'être de notre existence...en réfléchissant sur l'importance du chiffre 5 au cinéma (no fucking joke).

On termine cette cinquième année avec un exercice à la fois formel et conceptuel, beaucoup plus complexe qu'il n'y paraitra, celui de vous faire découvrir une série de 5 films absolument incontournables que vous ne connaissez probablement pas du tout. Il ne sera pas nécessairement question des 5 plus grands films couverts pas le 7ième, ni des plus importants,  mais de 5 découvertes qui ne nous ont jamais quittées depuis, de films pouvant nourrir l'âme, l'intelligence et le cœur pendant des mois. 
Ensemble, ces 5 films forment une sorte d'organisme Gestalt, un enchevêtrement narratif pouvant remplir tous vos besoins spirituels à satiété. Un pentagramme de chef d'œuvres inconnus permettant d'exorciser à peu près tout vos démons.

C'est notre cadeau pour vous les aminches. Non non, ne pleures pas...nous serons toujours là pour toi, c'est promis.

Merci de nous écouter depuis 5 ans. 
Bonne découverte

Frank et Jim

mercredi 14 septembre 2011

Notre émission du 14 septembre: Humour juif et cinéma

 "L'humour n'est qu'une autre forme de protection contre l'univers"    
-Mel Brooks

Tel que promis, nous avons enfin accouché de notre émission sur l'humour juif au cinéma...Oy Vey! 
Pour de ne pas vous servir un truc qui serait du bupkis ou pire, du dreck, on aura en studio un pote spécialiste de la question, Nicolas Krief, qui nous donnera de son chutzpah.  

Ça nous évitera de sonner  comme des klutz ou pire, de passer pour des schmucks. 

Pourquoi l'humour juif? Parce qu'il est impossible de parler de cinéma américain (ou même d'entertainement) sans considérer la part de l'âme juive qui l'habite. Certes, le cinéma doit énormément aux producteurs juifs, mais encore plus à ses auteurs et ses grands comiques. L'humour juif est une forme d'expression extrêmement codifiée qui reste pourtant irréductible.  Comme le disait Louis Armstrong, dans ce qui est sans doute le plus célèbre koan zen occidental,  "if you have to ask what jazz is, you'll never know". Il en va de même pour l'humour juif. Savant mélange de mots d'esprit, d'auto dérision et défense contre la cruauté de l'histoire, on y trouve parfois une structure, un rythme qui n'est pas sans rappeler un koan où l'illumination vient par le rire. Un zen inversé en quelques sorte, un zen noir.  Et les juifs, c'est bien connu, ont un talent inné pour rouler leur zen noir (cymbales...scandale).
Au détour de théories et de tentatives de vulgarisations vaines mais assumées, on vous parle des grandes comédies juives, leurs thèmes et leurs grands créateurs: des Marx Brothers à Mel Brooks, des différences entre l'humour séfarade et ashkénaze, le relation entre le mot d'esprit et le delivery du punch line. Shalom!

mercredi 7 septembre 2011

Notre émission du 7 septembre: La boxe au cinéma: 10 rounds pour 10 films

Comme un direct de gauche de Muhammed Ali, vous ne l'avez pas vu venir celle là hein?

Il faut bien une première à toute chose: cette semaine, le 7ème parle de sport (probablement pour la dernière fois d'ailleurs)! Oui oui, votre humble serviteur est un aficionados du pugilat, qu'il pratiqua jadis (piètrement mais surement) sous l'égide d'un petit polonais cruel  et ricanant situé à mi-chemin entre Yoda et Joe Pesci. Des belles années à manger des taloches!


Pour moi, la boxe n'est pas un sport ou une discipline. C'est un art à part entière: un art martial, bien entendu, une danse mais c'est surtout une forme de langage. Norman Mailer l'a dit mieux que moi: les bons boxeurs sont des intellectuels du corps. 
La boxe et le cinéma ont toujours fait bon ménage pour de bonnes raisons. Le langage pugilistique est certes dépouillé, mais il est infiniment complexe dans les possibilités de ses combinaisons. Si un nombre évident de grands films en ont fait l'apologie, plus que tout autre sport, c'est aussi parce qu'il est traversé de légendes et de mystères, de moments historiques et de tragédies. La boxe, c'est aussi la lutte des classes, le combat intérieur, la mesure des hommes, des chants patriotiques et l'apologie de la souffrance. Elle est tour à tour à l'écran le vecteur du drame, un exercise de style et une métaphore. Elle est partout: dans les films Noirs, les biographies, les drames sociaux et les films d'action.

Dès ses premiers balbutiements, le cinéma a investi une énergie particulière à immortaliser ses grands combats.

Cette émission, on vous la fera en boxeur: 10 films, le temps de 10 rounds, en capsules punchées et rapides. Nous ne parlerons pas des grands classiques connus. Nope: des documentaires, des vieux classiques trop peu célébrés, des films modestes traversés de très beaux combats et des grandes histoires où la boxe n'est qu'un prétexte. Un panorama atypique mais inspiré, on vous le garanti.

Parce qu'au cinéma comme sur le ring, ce sont souvent les underdogs et les vieux lions qui donnent les meilleures performances.

Let's get reeeeaaaaaaddyyyyyyy to RUMMMMMMMMMBLE!