Le charmant petit troll japonais de la photo, c'est Issei Sagawa. En 1981, Sagawa étudie la littérature française à la Sorbonne. À plusieurs reprises, il courtisera une dénommée Renée Hartevelt, une jolie étudiante dont il tombe amoureux. Elle se refusera à lui poliment à toutes le fois...
Frustré dans son désir mais encore amoureux, Sagawa reçoit une ultime fois la dame chez lui pour souper. Ce qu'il fera tout de go...en la mangeant. La liste des sévices que le petit ogre nippon fera subir au corps de la jeune femme est longue. Nécrophilie avec différentes partie du corps, consommation de sa chair en sushi. De sa propre déclaration, il voulait "absorber" la beauté et l'énergie de la femme qu'il aimait.
Il est par ailleurs facile de trouver des photo du corps mutilé et plein de traces de dents de Renée Hartevelt sur Internet (que je ne mettrai pas ici, par respect pour elle). On trouve aussi des clichés du frigo de Sagawa plein à craquer d'escalopes de la dame.
Pour un détail judiciaire nébuleux (probablement aussi parce que le père du monstre est riche à craqué), Sagawa est libéré de l'asile où il est interné en 1986. À ce jour, il habite au Japon, totalement libre. Il écrit des recueils de poésie sur la femme qu'il a aimé manger, donne des entrevues et des conférences sur le cannibalisme. Pour une somme rondelette, les femmes le payent pour avoir des relations sexuelles avec lui et se faire mordre. Bref, il vit bien et parle à qui veut bien l'entendre du plus important repas de sa vie. Les autorités japonaises considèrent que tant qu'il aura ce type de notoriété, Sagawa n'aura pas envie de récidiver.Bref.
Pourquoi je vous raconte cette histoire? C'est que le crime de Sagawa, pour toutes ses particularités, est assez courant et banal. Le cannibalisme sexuel est plus fréquent que vous ne pouvez l'imaginer. Albert Fish, Otis Toole, Henry Lee Lucas, Bokassa, Ed Gein ne sont que les noms les plus prolifiques et médiatisés... sans compter le cannibalisme de survie, encore pratiqué aujourd'hui. Toutes ces histoires, horribles et à la fois fascinantes dans leur morbidité, ont plus ou moins inspiré des films qui ne font qu'effleurer la surface du sujet.
Le cinéma n'invente rien au sujet du cannibalisme. Il calque, tout au plus. Ce sera le sujet de cette semaine.
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