-Mel Brooks
Tel que promis, nous avons enfin accouché de notre émission sur l'humour juif au cinéma...Oy Vey!
Pour de ne pas vous servir un truc qui serait du bupkis ou pire, du dreck, on aura en studio un pote spécialiste de la question, Nicolas Krief, qui nous donnera de son chutzpah.
Ça nous évitera de sonner comme des klutz ou pire, de passer pour des schmucks.
Ça nous évitera de sonner comme des klutz ou pire, de passer pour des schmucks.
Pourquoi l'humour juif? Parce qu'il est impossible de parler de cinéma américain (ou même d'entertainement) sans considérer la part de l'âme juive qui l'habite. Certes, le cinéma doit énormément aux producteurs juifs, mais encore plus à ses auteurs et ses grands comiques. L'humour juif est une forme d'expression extrêmement codifiée qui reste pourtant irréductible. Comme le disait Louis Armstrong, dans ce qui est sans doute le plus célèbre koan zen occidental, "if you have to ask what jazz is, you'll never know". Il en va de même pour l'humour juif. Savant mélange de mots d'esprit, d'auto dérision et défense contre la cruauté de l'histoire, on y trouve parfois une structure, un rythme qui n'est pas sans rappeler un koan où l'illumination vient par le rire. Un zen inversé en quelques sorte, un zen noir. Et les juifs, c'est bien connu, ont un talent inné pour rouler leur zen noir (cymbales...scandale).
Au détour de théories et de tentatives de vulgarisations vaines mais assumées, on vous parle des grandes comédies juives, leurs thèmes et leurs grands créateurs: des Marx Brothers à Mel Brooks, des différences entre l'humour séfarade et ashkénaze, le relation entre le mot d'esprit et le delivery du punch line. Shalom!
Dites donc, suis-je le seul à ne pouvoir écouter l'enregistrement de cette émission ? La lecture s'arrête obstinément à 1mn 29s du début, en plein générique (ce qui fait peu...)
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