Ah non! Pas encore une autre émission sur The Exorcist!!! Pas tout à fait. Restez avec nous.
Il est vrai que nous avons beaucoup parlé de ce film. Notre toute première émission, ici même, en déblatérait. Notre émission théorique sur le changement de parallaxe en cinéphilie s'appuyait sur le film pour étayer certains points de vues, de même que ce pertinent papier où une analyse du film est fait selon une parallaxe vaudou.
Il est vrai que nous avons beaucoup parlé de ce film. Notre toute première émission, ici même, en déblatérait. Notre émission théorique sur le changement de parallaxe en cinéphilie s'appuyait sur le film pour étayer certains points de vues, de même que ce pertinent papier où une analyse du film est fait selon une parallaxe vaudou.
Non. Cette semaine, nous parlerons du thème de la possession démoniaque au cinéma, plus spécifiquement des rip-offs (les copies délibérées, entendre "les déchirures de") du grand film de Friedkin (cliquer ici pour nous écouter). L'exorcisme étant à nouveau fashionable, au cinéma comme dans la "vraie vie" (le Vatican vient de remettre au goût du jour les Rituels romains pour les besoins), le sujet semblait s'imposer. Nous tenons par ailleurs à souligner que nous ne nous sommes pas inspiré du dernier numéro de MAD MOVIES. C'est une coïncidence fortuite et si vous ne nous croyez pas, votre mère taille des pipes en Enfer! Hi hi hi!Le sujet semble badin. Ce n'est guère le cas; la vision que le cinéma perpétue de la possession est hautement évocatrice de nos craintes les plus métaphysiques et de la condition féminine. D'ailleurs, c'est précisément les films qui ont tentés de copier et d'émuler directement The Exorcist qui sont les plus intéressants, non pas ceux qui tentaient de réinventer le sous-genre. Dans leur volonté d'imitation directe, les rip-offs sont à peu de chose près nuls; c'est tout le reste de ce qui constitue ces copies qui les rendent importantes. Elles sont toutes uniques dans leur volonté d'imiter. Et n'allez surtout pas croire que la possession n'est que l'affaire de Satan qui plotte des fillettes. Oh non monsieur!
Parfois, c'est l'âme d'une sorcière cochonne du Moyen-Âge italien qui possède une bourgeoise...
(à partir de drette là, cliquer sur toutes les photos pour une description des films d'où elles proviennent)
...d'autre fois, c'est Eshu, le dieu africain trickster Yoruba qui décalisse une fille du ghetto...
Parfois, c'est l'âme d'une sorcière cochonne du Moyen-Âge italien qui possède une bourgeoise...
(à partir de drette là, cliquer sur toutes les photos pour une description des films d'où elles proviennent)
...d'autre fois, c'est Eshu, le dieu africain trickster Yoruba qui décalisse une fille du ghetto...
...et parfois, les madames sont maganées parce qu'elles sont possédées dans leur utérus...
...ou par des démons amérindiens oubliés...
...ou par des esprits vaudous/Santeria...
...ou des malédictions égyptiennes...
...ou des démons chiens sumériens....
...ou par deux démons qui veulent juste posséder tes seins (pour vrai! C'était ma pochette de VHS préférée quand j'étais petit!)
..ou alors, le démon te possède en te violant sur une base régulière en te déchargeant des chocs électriques dans la noune...
...et comme si le corps des dames n'était pas assez envahi par toutes sortes de démons, parfois, c'est un robot qui te possède et veut te violer!!!!!!!
OU PIRE!!!!! L'ESPRIT D'UN MÉCHANT NINJA QUI VEUT SE VENGER!!!
Bref, je ne sais pas si c'est juste moi mais il me semble que quelque chose de terriblement crucial est articulé à propos de la condition féminine. Vous savez, la dépossession du corps, le viol...ces chose là...
Avant de partir, un petit bonus: Une scène vitale de l'Exorciste SANS la voix du démon Pazuzu mais belle et bien celle de Linda Blair...freaky à un tout autre niveau!!!!!
Cliquer sur la photo pour écouter les enfants!
Avant de partir, un petit bonus: Une scène vitale de l'Exorciste SANS la voix du démon Pazuzu mais belle et bien celle de Linda Blair...freaky à un tout autre niveau!!!!!
Cliquer sur la photo pour écouter les enfants!
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