samedi 10 juillet 2010

Festival Fantasia-Carnets de voyage dans le cinéma de genre


Bon alors, j’imagine qu’on est rendu au point au Fantasia se réfère à lui-même; après 14 ans il est pas mal évident que le Festival commencerait à se regarder dans le nombril, introspectif, comme un film de Kaufmann où les gens réalisent que leur nombril est aussi le témoin dans la porte d’entrée de leur maison. Je dis ça non pas négativement (comme plusieurs pourraient l’interpréter à tort, malgré le fait que si vous me connaissez, vous savez bien que l’auto-référentialité me fait mouiller) mais plutôt avec un grain de distance, comme un gag d’espace temps dans un épisode de Futurama ou l’énigme espace/temps dans Bill & Ted.

De retour, c’est Fantasia, important et mastodontique festival de cinéma Asiatique/Genre/Gore/Tadanobu Asano qui débute cette semaine, on se tresse les cheveux et on met notre plus belle robe fleurie pour faire la file de billets, c’est comme Sex and the City mais pour « The Akward Generation » ;sachez que je dis toujours ceci avec grande affection, cette année, j’étais 8ème en ligne, testament de ma suprématie! L’année s’annonce merveilleusement bien, la programmation nous offre tout ce que les centaines de médias montréalais nous promettent. Les évidences sont mis de devant, les moins-qu’évidences à l’arrière, clows to the left of me, jokers to the right, here i am…de retour avec mon carnet de voyage d’un monde lointain, mes vacances dans le cinéma de genre international, entre le no man’s land et l’outre tombe, nous partagerons nos impressions et nos diapositives ici dans le but d’en faire une belle soirée avec des pizza tiki et des blues lagoon d’ici la fin de l’été.

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