mercredi 26 août 2009

Notre émission du 26 août: Charles Bronson...'nuff said.

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Pour plusieurs, Charles Bronson est un peu comme Niagara Falls: on prend les deux pour acquis, on les trouve peut être un peu ringards et même si on a jamais vraiment vu de quoi il en retourne avec les deux forces de la nature, on a tous sa petit idée préconçue.
Mais les chutes Niagara , c'est aussi austères et immenses, capables d'une terrible destruction. On se rend compte de ça en les voyant.


Oui, Bronson, c'est le tough guy que ton père et ton grand-père aimaient et ils te forçaient gentiment à écouter ses films avec eux. C'est l'indomptable moustache et la mine burinée, patibulaire des vieilles pochettes de VHS dans les clubs vidéo lamentables. Bronson, c'est déjà un géant du passé, un monument plein de craque, une certaine idée de l'homme devenue inconjugeable avec la grammaire sexuelle de notre époque. Bronson, c'est un oncle mystérieux qui sait des trucs oubliés. Comme le dit le dicton, on jette le bébé avec l'eau du bain, le placenta et le cordon.
Trêve de révérence...nous allons garder ça pour notre émission. Il semble nécessaire de remettre le pendule à l'heure sur le bonhomme. Plus de R-E-S-P-E-C-T pour le Bro' Onson y'all!
Bien avant les ennuyants Jason Stahams de ce monde, Bronson faisait beaucoup avec un strict minimum. Il savait jouer avec les silences et les mouvements. Nous parlerons ici de nos deux films préférés du gars, Mr. Majestik et The Mechanic. Il est grand temps.

jeudi 20 août 2009

Geek Chronique no.15: Superbad fait des petits?

Je suis un grand fan de Superbad. Je trouve le film brillant, les lignes sont savoureuses et la fine ligne entre tendresse et vulgarité est habilement dépucelée. Ceci dit, c'est bel et bien parce qu'il me semblait impossible qu'existent de jeunes ados losers attachants et résolument vulgaires de cette nature que le film me plait de la sorte.
Oh que je me suis amèrement trompé. Ils existent pour vrai. J'ai la preuve ici. Mclovin n'a rien à envier à ce petit asiatique chez qui l'hypersexualisation et la surexposition médiatique a créé de surprenants mais hilarants ravages.


mercredi 19 août 2009

Notre émission du 19 août: Lacombe, Lucien Vs L'armée des ombre, deux portraits de la France sous l'occupation

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Pour célébrer la sortie de Inglorious Basterds, on couvre cette semaine le thème de la France sous l'occupation au cinéma. Fidèle à nos habitudes, nous faisons s'affronter deux films que tout oppose mais se complétant si fabuleusement bien qu'ils se miroitent.

Nous ne parlerons que très peu des implications historiques de la Résistance française. Ici, c'est le mythe qui nous intéresse, la Résistance fantasmée par l'outil cinéma. Nous retenons aussi ce thème de nos deux visionnements, probablement le plus important; au plus infinitésimal changement de sa parallaxe, les Résistants et les Collaborateurs finissent par se confondre.
On vous laisse sur les bandes-annonces, toutes les deux brillantes.


jeudi 13 août 2009

Geek Chronique no.14: l'inévitable et bienheureux jour où Walking Dead devient une série télé.

Tous les lecteurs de cette série de comics de Robert Kirkman, rien de moins qu'un des plus grand chef d'oeuvre de ce sous-genre qu'est le film de mort-vivant vous le diront; c'était inscrit dans le grand plan cosmique. Walking dead devait devenir une série télé. Bordel! C'est déjà une série télé.
Vous n'êtes pas familiers?
Le comic est écrit comme un hybride de LOST et de JERICHO (mais c'est meilleurs que les deux, rien de moins); c'est un road movie, un survival nous dévoilant avec parcimonie les secrets les plus intimes de ses personnages, les modifiant graduellement sous nos yeux. Le contexte? Une apocalypse de zombie qui n'est à peu près pas élaboré. C'est de la très belle dramatisation, hautement prenante. C'est parfois même carrément éprouvant.
Mais contre toute attente, même si le show ne sera pas le fantasmé HBO voulu par les fans, c'est AMC qui a saisi les droits (on leur doit Breaking Bad et Madmen, des séries bien lourdes, et l'éventuelle nouvelle mouture de The prisoner avec Ian McKellen et Jim Caviezel). Encore mieux, Frank Darabont est associé à la scénarisation. Quiconque ayant vu son The Mist en conviendra; le film possède précisément le ton qu'il faut aller chercher pour Walking dead, d'emblée qu'un partie de la série devra obligatoirement se passer dans une prison et que Darabont est un spécialiste du genre (Shawshank Redemption et Green Mile). Que ce soit des créatures Lovecraftiennes ou des morts-vivants est accessoire dans ce type de récit. Il est avant tout question de montrer les vicissitudes du comportement humain en temps de crise. Oh, et c'est produit par Gale "comic-book loving'" Anne Hurd.

mardi 11 août 2009

Notre émission du 12 août: le cinoche de flicaille français, Delon, Melville et tout le tralala...

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Bon bref...j'suis avec mon pote, Jimmy Boy, et je m'fais chier ferme. J'ai la gueule de bois, j'ai la dalle et je ne sais foutrement pas sur quoi je vais me farcir l'émission cette semaine. Faut dire que ça fait une paye qu'on frime un brin, comme des gonzesses qu'ont pas peur d'la castagne. Mais j'ai les guiboles en accordéon, moi; j'veux changer d'air, question d'voir si j'y suis, tu piges?
Jimmy Boy m'dit comme ça, avec l'air du gars qui la ramène dans un sauna, qui turlutte de la pédale dans les waters: "Eh Nounours...et si on faisait un topo sur les grands films de flicaille français?

-Putain! T'en as d'bonnes toi! On va faire dans l'anecdotique c'est certain! Un brin de Jean Gabin par çi, le Grisbi, le Rififi, le Moko et puis quoi encore?
-Ben ouais c'est ça...on parle des grands films, on fait des distinctions entre les genres, les gosses qu'ils ont laissés derrière, les influences, les thèmes et tout le bataclan...

-On pourra pas éviter de parler de Delon! C'est béton. Jean-Pierre Melville aussi...
-Si tu veux `Nours. On verra...Tu vois nounours, c'est pas tout l'monde qui sait qu'les films de poulet à la française sont parmi les meilleurs du genre ...à coincer bien chaudasse entre les films noirs des amerloques et les films de gangsters chinetoques...

-On va parler des influences sur Johnnie To?
-T'en as d'bonnes! Pas le choix. To, il fait des films avec Hallyday qu'ont la même affiche que Old Boy mai'nant...T'as qu'à foutre des parapluies partout, pour faire plus français...

-Ça fait français les parapluies?



-Tu t'fous d'ma gueule? T'as pas vu The Sparrow de To justement? Des parapluies et du Jazz bien St-Germain mur à mur, sans déconner... Les asiatiques, y z'adorent les gueules d'amour burinées dans l'Hexagone. Putain! Jean Reno est un personnage dans un jeu vidéo nippon, tout est dit, j'ergote plus rien...

-les gens, y savent pas hein?
-Non...c'est pour ça qu'on va leur en parler ici, mon Nounours.

jeudi 6 août 2009

Geek Chronique no.13: C'est une question de casting!

Robert Downey Junior pour Iron man. Toby Mcguire pour Spiderman. Depardieu pour Obélix. Tous des casting qui font du sens.
Mais rien, rien de fait plus de sens que Dujardin en Lucky Luke. Le poster m'avait charmé...le teaser m'a renversé (rien de moins)







mardi 4 août 2009

Notre émission du 5 août: Zatoichi pour les nuls, la figure de père fantasmé

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Si vos êtes familiers avec ce blogue, je vous dois tout de go quelques excuses; le nombre d'entrées sur Zatoichi, le yakuza trickster aveugle, dépasse en nombre celles de Star Trek. Pour ceux à qui mon obsession -que dis-je?-, mon indéfectible amour semble rébarbatif, je vous laisse cette simple explication: il n'y a pas beaucoup de personnage aussi riche qu'Ichi le masseur. Ce n'est pas simplement par les 26 films et 100 épisodes de la série télé, nombre en faisant une des plus longue franchise focalisée sur un personnage, tous genres et cultures confondus. C'est la grande élégance du personnage, sa nature immensément complexe cachée sous un couvert de simplicité. Plus qu'un personnage, Zatoichi est désormais pour moi un totem.


C'est avec beaucoup de révérence et de simplicité que le 7ème s'attaque une deuxième fois -la première émission est désormais perdue- à la légende crée par Shintaro Katsu, ses héritiers et inspirations.
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