Pour plusieurs, Charles Bronson est un peu comme Niagara Falls: on prend les deux pour acquis, on les trouve peut être un peu ringards et même si on a jamais vraiment vu de quoi il en retourne avec les deux forces de la nature, on a tous sa petit idée préconçue.
Mais les chutes Niagara , c'est aussi austères et immenses, capables d'une terrible destruction. On se rend compte de ça en les voyant.
Oui, Bronson, c'est le tough guy que ton père et ton grand-père aimaient et ils te forçaient gentiment à écouter ses films avec eux. C'est l'indomptable moustache et la mine burinée, patibulaire des vieilles pochettes de VHS dans les clubs vidéo lamentables. Bronson, c'est déjà un géant du passé, un monument plein de craque, une certaine idée de l'homme devenue inconjugeable avec la grammaire sexuelle de notre époque. Bronson, c'est un oncle mystérieux qui sait des trucs oubliés. Comme le dit le dicton, on jette le bébé avec l'eau du bain, le placenta et le cordon.
Trêve de révérence...nous allons garder ça pour notre émission. Il semble nécessaire de remettre le pendule à l'heure sur le bonhomme. Plus de R-E-S-P-E-C-T pour le Bro' Onson y'all!
Bien avant les ennuyants Jason Stahams de ce monde, Bronson faisait beaucoup avec un strict minimum. Il savait jouer avec les silences et les mouvements. Nous parlerons ici de nos deux films préférés du gars, Mr. Majestik et The Mechanic. Il est grand temps.
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