

Après Twin peaks, un grand manque. Où vais-je aller chercher mon garmonbozia?










A mi-chemin entre Orson Wells et David Suzuki…sérieux y’a pas grand-chose qui se compare à l’obsession que notre culture à présentement pour l’homme qui est WERNER HERZOG ! pape de la culture classique et populaire, humaine et animale, terrestre et astrale…Herzog se manifeste pour nos comme étant le second-retour de Malaclypse the Younger…
Cet homme est d'une constitution légendaire, une construction discordienne, une fable sur pattes qui rôde les marges du cinéma international provocant inspiration, illumination et terreur égalée seulement par Christopher Walken (Juste ICI). (ceci étant dit, je paierais de la très bonne argent pour voir les deux danser un tango.) Werner Herzog habite tout les champs du cinéma, il a filmé partout, il a rencontré tout le monde, il sauve des vies et en damne d’autres, il est à la fois chasseur et proie, créateur et destructeur, conteur et histoire. La figure qui est Herzog nous provient des lointains archétypes humains, voir cet homme et ses films c’est aussi creuser dans le plus profond subconscient humain, totems et tous tabous.
Regardez ce qu’ils ont fait au Christ :
Et ce qu’ils ont fait à notre Werner Herzog :
(Se faire tirer dans le bide, comme les preux diraient dans le flanc.)
Pensez à Captain Marvel qui évoque grandeur et vaillance lors de l’appel sidéral de l’expression : SHAZAM! Et maintenant pensez aux mantras que ce grand homme de cinéma nous a amené : « It’s an insignificant bullet » appel granguignolesque et magnifique nous rappelant que nous sommes avant tout de la poussière d’étoiles et que les dieux feraient mieux de se tenir tranquille car leur foudre ne nous fait plus peur.
Herzog s’adonne aussi au team-up, comme Spider-Man, Batman ou même Vishnu, il arrive parfois que les grandes âmes de ce monde s’unissent, le cross-over ça existe aussi chez nous :
Werner Herzog/Henry Rollins : Anarchist-Avengers
(Te l'dit moé)
(Bin certin)
Werner Herzog/Borat: Documentarists from the Edge
Werner Herzog/Bear : Winnie and the Bear
Werner Herzog/John Waters : No retreat, No surrender 3
Werner Herzog, il faut en parler, il faut se l’approprier, il porte sur lui le lourd fardeau de la culture dit « classique » libérant les critiques de cinéma de partout autour du globe de leur érections malaisantes, GO WERNER libère nous de ces chaînes de prétention. Emporte-nous dans le monde de l’horreur et de la science-fiction…dans le monde du mondo-documentaire et de la pub de SuperBowl. Herzog hante le cinéma par son apparition simultanée dans toutes les listes de meilleurs films des 10 dernières années et par son apparition occulte dans un épisode de METALOCALYPSE.
En quoi, lorsque nous sommes partout, nous sommes nulle part, nous avons fait de Herzog un fantôme qui englobe la terre, ayant, jusqu'à ce jour été le seul homme à avoir filmé sur TOUT les continents. Herzog est le pape du cinéma, au grand désarroi du pape du Rap qui tentais la même fusion alchimique entre le Pop et le Class…malheureusement le pouvoir fut trop pour lui…notre homme de la rue Celluloïd, c’est HERZOG!
ALL HAIL THE NEW POPE OF CINEMA…WERNER HERZOG
Tout Joao Cesar Monteiro est probablement dans ce moment de grâce. Savourez.
1-De la margarine, c'est pas du beurre, peu importe la couleur. J't'écoute pas!
2-Tout le monde peut gagner à la loto! Je l'sais, je l'ai vu l'autre fois au mégasin!
3-Écoute les pas! 'sont ben paquetées les deux!
Le titre: Jazz:Cool birth -a late night murder in C minor, sous le label Aazurn Publishing. Sur le fond, une narration bien noir avec un slang syncopé qui emprunte aux meilleurs auteurs-jazz, de John Clellon Holmes aux grands de la beat. Sur la forme, un amalgame de cover de disque à la Blue Note et de designs de Saul Bass. Le deux confondus à la perfection dans une narration hyper-smooth qui rend non seulement hommage au style musical mais aussi aussi à la poésie de ce langage. Je vous jure, 31 pages de brio...