Dans les dédales de fabrication, là ou le faux du cinéma éveille derechef l’imaginaire de l’auditoire, ce faux retourne son origine des illuminations de Méliès, dans les labyrinthes d’illusions de plus en plus convaincants, de l’écran blanc au noir, du blue screen au green. L’écran de cinéma change sa pigmentation, devient accessoire de magie.Nous avons maintenant tous vu des prises de « making-of » où les acteurs sont suspendus dans le vide, entourés d’un grand canevas à en plus finir, quelques caméras et un type avec une perche de foam pour stimuler la bête. L’art cinématographique tend vers l’illusoire depuis bien longtemps mais dans sa quête vers l’ultime simulacre, n’avons-nous pas tout basculé vers le virtuel?
Pensons aux décors, costumes, éclairages, véhicules, immeubles, accessoires si vivifiant à l’écran, si présents devants nos yeux tout en sachant bien consciemment qu’ils sont faux. Ceci ne fait qu’augmenter notre immersion dans l’imaginaire de l’auteur tout en affaiblissant notre distance critique lorsque tel où tel effet nous semble faux (à combien de fois avons-nous entendu le triste commentaire jugeant un film par ses effets spéciaux).
Si les décors sont faux, et les costumes et l’éclairage alors pourquoi pas les acteurs?
Pensons aux décors, costumes, éclairages, véhicules, immeubles, accessoires si vivifiant à l’écran, si présents devants nos yeux tout en sachant bien consciemment qu’ils sont faux. Ceci ne fait qu’augmenter notre immersion dans l’imaginaire de l’auteur tout en affaiblissant notre distance critique lorsque tel où tel effet nous semble faux (à combien de fois avons-nous entendu le triste commentaire jugeant un film par ses effets spéciaux).
Si les décors sont faux, et les costumes et l’éclairage alors pourquoi pas les acteurs?
-ENTER EVE’S NECKLACE-

Il est malheureux de dire, Eve’s Necklace est un film bien banal, pas si triste que ça car l’auteur même avoue que son film serait dénudé d’intérêt si ce n’était pas du fait que tout les personnages du long métrage sont joués (si l’on puisse dire cela) par des mannequins. Oui, oui, effectivement, tous les personnages, d’Eve à William sont des mannequins de magasins, sans vie et sans doute jaloux de la Catrall elle-même.


Là où Daniel Erikson réussi son brillant hommage à Hitchcock ne se retrouve pas dans la forme mais plutôt dans le contenant. Eve’s Necklace est un rappel brillant au : « Actors are cattle » d’Alfred, phrase choc, qui explique beaucoup de la relation que l’auteur avait avec ces acteurs.
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