mercredi 25 mai 2011

Notre émission du 25 mai: Le WiP (women in prison)-paroxysme de l'exploitation?

Pour écouter notre émission sur le sujet de cette semaine, CLIQUER ICI
Pour ceux (et celles?) qui seraient curieux d'en savoir plus, on vous rappelle que ce soir, c'est aussi notre Grindhouse Double feature sur le même sujet:

Films en projections:

-Caged Heat 
(1974 Jonathan Demme)
&
-Chained Heat
(1983, Paul Nicholas)

Au Broue Pub Brouhaha
(5860 De Lorimier)

21h, GRATUIT (Don volontaire)

Visitez le site web pour plus d'infos:
www.grindhouse.qc.cx




Avec une diligence hors du commun, nous poursuivons cette semaine notre exploration de l'exploitation. Cette semaine, la bien nommée WIP, (les films de femmes en prison). Il est difficile de trouver quelconque forme de validité à ce genre, si ce n'est que dans son extrême simplicité, il est le sous-genre qui contient goulûment tout les autres, comme ces matrices distendues servant à passer de la drogue au douane de ces dames qui finiront, puisqu'on est dans le sujet, au trou.
 C'est précisément ce qui fait la pertinence du genre: il est le point de convergence de tous les autres et permet donc de (ahum) déchainer une quantité non négligeables fantasmes primaires typiquement masculins sans aucune forme de considération pour la condition féminine. Tous les clichés y passent, avec des degrés différents de violence: humiliation, torture, fétichisme,  domination, lesbianisme forcés, combats entre femme, furie guerrière d'amazones sinistrées (yeeah!), voyeurisme et répression. Évidemment, il y eu donc des WIPS de Blaxploitation, de Teensploitation, de Nazisploitation, et même de Nunsploitation (en fait, il est intéressant de constater que ce dernier genre n'est au final qu'une variante de la WIP mettant l'accent sur la culpabilité). 
La totale vacuité du genre est sa plus grande force. Faire son analyse, c'est comprendre les fantasmes masculins au grand complet!  


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