
Camarade de route, cinéphile hors de pair, Guro Guri vit son cinéma comme peu d'entre nous, en philosophe. Si on vous parle de lui en ce moment, c'est que l'homme est une manière de mentor, plusieurs fois mentionné dans notre émission, présence invisible et gonflé de sagesse. Plusieurs des films que nous avons couverts à travers les années, que ce soit en solo ou en duo, sont des découvertes qu'il nous a fait faire, qu'il nous a prêté, qu'il nous a offert. J'ai versé plus d'une larme "récalcitrante" de mâle en sa compagnie cinéphilique. Notre camaraderie couvrent des centaines d'heures passer au, avec et pour le cinéma.

Question de lui rendre hommage, nous couvrons cette semaine un genre cinématographique dont il est féru, le cinéma d'arts martiaux chinois, tout particulièrement le Wuxia pian (film de cape et d'épée chinois). Les films que l'on couvre sont de King Hu, celui qui fut sans conteste mais sans consécration digne de ce nom le Kurosawa de la Chine.
L'incontournable Come drink with me (1966), premier grand succès populaire du genre, avec la divine Cheng Pei-Pei, histoire de vengeance au féminin, pleine de grâce et d'humour. Un film fondateur.

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