vendredi 1 juillet 2011

Chrono-à-Go-Go!

  L’imaginaire du cinéma est rempli d’utopies (Playtime) et de dystopies (Step Up 3D) qui servent de balises pour notre civilisation. En représentant les ambitions extrêmes de nos sociétés et en transportant les foules bavardes vers les horizons lointains de mondes possibles, le meilleur et le pire des hommes sont accessibles à la visite, comme un musée ou une réserve faunique. Si Métropolis et  Brazil sont sans l'ombre d'un doute des grandes fresques érigées par l’imaginaire humain, nous ne devons pas négliger leur apport philosophique, celui de montrer les dangers de l’extrémisme social, voir celui de l’acceptation d’une idée singulière.

Le cinéma, quand il est outil d’amélioration sociale, fait rarement dans le plus pertinent. Ok, oui, il arrive que parfois…oui..bien mais…bon, pour les usages de cet article, disons que non. L’utopie et la dystopie sont certaines des formes de narrations les plus pertinentes que le cinéma peux offrir (disons).

Mais bon, peu importe. Ce qui compte c’est que ça fait des crisse de bons films.

Fuckyeah Equilibrium, 12 Monkeys, Escape from New York, Alphaville,  DeathRace 2000, Soylent Green.

Cela dit, il semble que la tendance présente en cinéma s’éloigne de conventions si dichotomiques car hier dans une automobile non-nommée, Nicolas Krief et moi parlions de Transformers 3.

*GACHEUX*

Il semblerait que dans Transformers 3, l’atterrissage sur la lune ait été une couverture historique pour cacher le fait qu’un ordinateur mégapuissant reposait sur le sol lunaire. La mission de ’69 avait donc comme but d’aller récupérer cette merveille technologique pour en faire profiter au gouvernement terrestre (que j’imagine états-uniens, mais j’en sais rien, j’ai pas vu le film)

*FIN DU GACHEUX*

À l’orée de cette conversation, il nous semblait tout deux, après avoir été d'une pertinence gigantesque sur les ondes de CIBL (bon, Krief était pertinent, Frank était badass, moi je survivais…) que le cinéma s’oriente depuis maintenant deux belles grosses année vers un nouveau genre d’observation sur la société soit : L’UCHRONIE.

L’Uchronie est  vraiment intéressante; ma première découverte de ce type de science-fiction s’est faite avec la lecture de Man in High Castle de Philip K. Dick lorsque j’étais un tout petit bambin, naïf et inconséquent. L’Uchronie c’est le récit d’une temporalité altérée. Exemple, dans le cas de Man in High Castle, l’Uchronie se situe dans le fait que Guiseppe Zangara aurait conduit une tentative réussie d’assassinat sur la personne de Theodore Roosevelt, ce qui aurait entraîné la défaite des alliés et donc la victoire de l’Allemagne durant la deuxième guerre mondiale.

Uchronie, alternative timeline ou multiverse pour les familiers du comic de DC.

Mais dans le dernier deux ans, ne voyons nous tu pas :

Hitler se faire mitrailler dans un cinéma.




Fabrice Lucini se fait transporter dans un monde dans lequel JOHNNY HALLYDAY n’existe pas. 


La scène d'introduction du WATCHMEN de Zach Snyder est une uchronie complète.


Les mutants responsables de la crise des missiles à Cuba.



Ah oui chers amis, les Uchronies sont maintenant HOT MUTHAFUCKIN' PROPRETY!


Oh oui et pour souligner cet inoffensif aparté, quelques Uchronies du cinéma antiquaire, avec une promesse d’émission à venir sur le sujet.

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