Maintenant tâcheron pour des films d'actions hollywoodiens, le réalisateur avait pourtant commencé en force avec des films hautement personnels et originaux, un peu à l'image de son comédien fétiche et collaborateur de longue date, Bruno Lawrence, vu en bas dans ses atours de dépression poste apocalyptique arborés dans le troublant QUIET EARTH. Wow. Freudien.Bien que la formule soit terriblement redondante, il faut admettre que Quiet earth est un film culte, hautement culte. Il fait même figure de grand solitaire dans un sous-sous-genre cinématographique déjà assez famélique, le film de Survivant à la Fin de Monde. Plus encore, il est à la Nouvelle-Zélande ce que Last Wave est à l'Australie, une réflexion métaphysique profondément ancrée dans les idéologies de sa culture nationale. On y reviendra dans l'émission.
mardi 31 mars 2009
Notre émission du 1er avril: Les films du kiwi Geoff Murphy, UTU et QUIET EARTH
Maintenant tâcheron pour des films d'actions hollywoodiens, le réalisateur avait pourtant commencé en force avec des films hautement personnels et originaux, un peu à l'image de son comédien fétiche et collaborateur de longue date, Bruno Lawrence, vu en bas dans ses atours de dépression poste apocalyptique arborés dans le troublant QUIET EARTH. Wow. Freudien.Bien que la formule soit terriblement redondante, il faut admettre que Quiet earth est un film culte, hautement culte. Il fait même figure de grand solitaire dans un sous-sous-genre cinématographique déjà assez famélique, le film de Survivant à la Fin de Monde. Plus encore, il est à la Nouvelle-Zélande ce que Last Wave est à l'Australie, une réflexion métaphysique profondément ancrée dans les idéologies de sa culture nationale. On y reviendra dans l'émission.
samedi 28 mars 2009
Je suis un trekkie fini...
Je suis un trekkie, point à la ligne, je le dis enfin pour la première fois sans l'ombre d'un doute. Mon amour pour la franchise est inconditionnelle et enfin totalement assumée. Je suis prêt à défendre mon statut de Trekkie avec violence, quitte à te péter la yeule en sang et à te pisser dans la cornée pour que ça te brûle le regard quand tu penses à ta mère, osti de lècheux de trace de breaks. Ma blonde porte ce t-shirt et elle est plus belle que la tienne qui a une moustache et une hygiène vaginale tellement négligée que lui parler au téléphone demande une constante suppression de mon gagh reflex...un trekkie vient d'insulter ta blonde en faisant un jeu de mot!
Bref, j'aime tout de Star Trek. Tout. Enfin avoué, sans réserve. Star Trek est un accomplissement culturel immense, une religion contemporaine où les mantras sont portés par une mélange subtil entre le divertissement et la contemplation. Quand je regarde le poster officiel film du prochain, je suis littéralement ému. On est rendu là. Vous en connaissez vous des franchises qui peuvent se permettre une image de promo si conceptuelle et simple, presque abstraite, sans le moindre risque de ne pas être reconnue? De l'art...je ne blague pas.
mardi 24 mars 2009
Notre émission du 26 mars: Marquis de Henry Xhonneux et Roland Topor
Il y a de ces films que l'on voit comme des songes, à peine capable de se convaincre de leur existence alors qu'ils défilent sous nos yeux, tellement ils sont uniques et improbables. Des vrais fantasmes coincés sur pellicule, plein de pulsations et de spasmes. Imaginez à quel point cet effet est décuplé par l'impossibilité de trouver le film, des années après l'avoir vu. Mindfuck!
Pendant des années, j'ai cru avoir imaginé Marquis. Il me semblait impossible que quelque chose de cette puissance créative existe vraiment; ma mémoire en avait probablement gardé des souvenirs erronés, plus intenses que ce que j'avais vraiment vu. Il faut dire que je l'ai regardé très jeune. Quelques clubs vidéos le tenaient en VHS, incognito. Je me souviens l'avoir loué parce que l'affiche du film était restée très longtemps dans les vitrines du Lion d'Or et qu'elle me fascinait. Dans le club vidéo de mon enfance, le film reposait dans la section animation. Je me demande combien d'innocents mioches ont vu ce film par inadvertance. Quel splendide accident! Les années ont passé. Je revois le film. Je suis sidéré. À toutes les fois.
Fable philosophiquo-érotique relatant les années d'incarcérations du Marquis de Sade à la Bastille, le film, vous le devinez, prend le parti pris de la fable au mot en anthropomorphisant les personnages de manière hautement inspirée. Balançant finesse et grivoiserie, on y suit les débats idéologiques du Marquis avec son charmant et immense pénis, nommé Colin.
Au gré de leurs discussions et des plans fomentés par les puissants de ce monde, déviants que le Marquis a saisi à merveille depuis longtemps, la Révolution Française arrive...
jeudi 19 mars 2009
Zatoichi: La fin d'une légende
J'ai appris hier que le studio Toho terminera officiellement cette grande saga d'un demi siècle avec ce qui sera le dernier film à jamais autour du personnage. Les japonais ne badinent pas avec ce genre de propos; il n'y a toujours pas de nouveau Godzilla en vue depuis 2004. Il y eu l'an dernier un film qui tentait de revigorer la franchise en transformant Zatoichi en jeune femme, intitulé simplement Ichi. Malgré la présence de Warner Bros. à la distribution, le film n'est nul part en vue. Le film n'a probablement pas eu l'effet désiré. Reboot avorté.
Le dernier film sera réalisé par Junji Sakamoto. Zatoichi sera interprété par Shingo Katori, un des jeunes membres (le plus jeune) du groupe de musique pop Smap. Je suis muet de consternation. Le film sera t'il un reboot-requel-year one étant en fait le dernier?C'est la fin d'une époque, que le prochain film se fasse ou non. Tu me manqueras Zatoichi.
mardi 17 mars 2009
Notre émission du 18 mars:La longue traversée du désert de Dennis Hopper...
Parce qu'il nous fascine, le 7ème décide de parler cette semaine de l'homme durant une période très riche de sa vie, sa disparition dans le désert après une orchestration saugrenue d'art-concept avec de la dynamite et son retour en phénix déplumé dans les années 80. En 86, Hopper apparaît dans rien de moins que 6 films et plusieurs de ces performances sont les meilleures de sa carrière, bien qu'elles soient aux antipodes l'une de l'autre. Son rôle du psychopathe Frank Booth, buveur de Pabst Blue Ribbon, érotomane sadique adepte de dry-humping, de poppers et de taffetas bleus dans Blue Velvet, n'est rien de moins qu'un des vilains les plus inoubliables de cinémas, dans la lignée de Jack Torrance et Max Caddy. On se prend à imaginer des affrontements!
Blue Velvet et Texas chainsaw massacre 2 dans la même émission. Pfiou! Soyez à l'écoute ici. En bonus, le Top 10 des meilleurs moments cinéma avec Dennis.