...ou la figure tragique du travesti au temps de l'aliénation technophilique...
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Exemple:
Récemment, Les Mystérieux étonnants uploadèrent ce charmant vidéo:
...accompagné de ce commentaire de Benoit: "J’avoue par contre que la bébite blanche, excusez-moi certains d’entre vous connaissent surement son nom, se dandine, elle a l’air assez chaudasse!
Effectivement, Benoit, je connais bien ces créatures. Elles sont fascinantes. J'en ai fait en quelque sorte une passion. On les nomme des TALZ. Pourquoi est-ce que ça m'intéresse et pourquoi continuer à lire mon billet merdique? Simplement pour cette raison: les Talz sont à Star Wars ce que les Irlandais sont à l'Europe...des leveux de coudes patentés. Les Talzs ont une prédispositions à l'alcoolisme.
On se souviendra de ce sale ivrogne dans la cantine de Mos Eisley, Muftak, qui se tripotait allègrement la lunule:
Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas eu de grand Talz, non monsieur...y'en a même eu un important, un jedi, mort au combat durant la guerre des Clones, le grand Foul Moudama. Dans le sublime dessin animé de Genndy Tartatovsky (probablement le meilleur Star Wars de toute la nouvelle trilogie), le créateur de Samurai Jack a créé ce personnage dont la référence est subtile mais efficace, fidèle à son obsession pour la culture japonaise:
Foul Moudama est le Zatoichi de l'univers de Star Wars: un peu grassouillet, les yeux noirs, paternel au possible, alcoolo comme tous les Talzs et une technique de combat au sabre assez familière, la lame inversée:
Un petit cadeau de la Saint-Jean! Une des plus belles scènes du cinéma québécois, à mon humble avis; le boxeur de Saint-Henri Ronald Jones nous parle de pugilat avec des tours de langues bien senties dans GOLDEN GLOVES de Gilles Groulx.