Ahh. Tu vois. Ça va déjà mieux.
jeudi 30 avril 2009
Choq.fm déménage...
mardi 28 avril 2009
Notre émission du 29 avril, dernière de la saison:Bartabas et le cinéma équestre
Le 7ème embrasse Écran Total
Network par Sidney Lumet (1976) Aucun film ne m’a autant stimulé intellectuellement que celui-là. L’équilibre de tous les éléments permettant l’alchimie du cinéma y est aussi consternant que celui de Citizen Kane. J’aime que mon cinéma soit une bombe pleine de maximes inoubliables. Tellement visionnaire.
Jacob’s Ladder par Adrian Lyne (1993) Aucun film ne m’a autant effrayé. Il me fait le même effet à ce jour. Je le considère parfait dans son horreur, mais profond et sage. Je trouve que l’expérience de ce film est si profonde que les cauchemars qui y sont exaltés se sont gravés en quelque part dans mes propres songes. Ce film me fait m’interrogé sur un mystère, parce que lui-même en possède une immense, celui de l’âme. Couvert ici en comparaison avec Carnival of souls.
Mazeppa par Bartabas (1993)J’aime que ce film soit dans ma liste parce qu’il est le seul de cette nature et qu’il est profondément unique, au sens le plus absolu que peut prendre le mot. Une œuvre baroque et violente, faite par un non-réalisateur, inégale et chaotique, onirique. Son arrogance n’a d’égale que son élégance.
Gummo par Harmony Korine (1997) Son effarante laideur en fait à mon avis un des plus importants films modernes. Il y avait une volonté d’aller dans une zone nouvelle avec ce film et de pousser l’enveloppe du répugnant, du régressif. Dans son nihilisme plein de puanteur, ce film est assez drôle. Il nous montre sans fard les petites merdes hurlantes que nous sommes et à quel point notre peur de la mort, de la solitude nous rend si pathétique que nous en devenons drôles.
vendredi 24 avril 2009
L' électrochoc des Titans...
mercredi 22 avril 2009
Notre émission du 22 avril: Un vrai film damné, The Devils de Ken Russell
Voilà. C'est fait. Out of the way.
Dans le cas ultime où vous seriez sceptique de nos analyses, on vous rappelle que Oliver Reed a joué dans ce film:
Pour nous écouter, c'est ici
dimanche 19 avril 2009
Geek Chronique no.0.5:Pull the switch Igor! (pourquoi il m'appelle Igor, ce savant fou? Je m'appelle Robert!)
Le même comédien joue un autre bossu dans Bride of... qui s'appelle Karl. Ensuite, un personnage nommé Ygor joué par Bela Lugosi apparaît bel et bien dans les films suivants mais c'est un vilain gitan velu qui n'a rien à voir avec aucun scientifique fou, qui n'est pas bossu et qui est un méchant à part entière. Ce n'est pas un vulgaire serviteur: il est fourbe et contrôle le Monstre. (En passant, c'est dans ce film, Son of Frankenstein, que le Monstre porte son costume alternatif classique, la funky toge de laine...)
Le seul serviteur se nommant Igor assistant un scientifique fou semble venir de House of Wax, le remake de 53 où il y eu d'ailleurs confusion; c'était le nom du docteur dans l'original! En plus, ce n'était pas plus un bossu et il était joué par... Charles Bronson...Wow. Mon monde s'écroule!
Décidément, la confusion qu'a créé le mythe de Frankenstein est fascinante. On donne le nom du Docteur au Monstre, on créé le mythe de l'électricité comme méthode de création et tout le monde pense que c'est dans le roman de Shelley et on mélange les caractéristiques de 3 personnages ensemble pour créé un nouvel archétype. Finalement, c'est un délicieux cas de métonymie: tous les scientifiques fous feront un jour leur Frankenstein avec l'aide d'un Igor.
Waiting on The Road, down under...
Yup. Done deal.
mercredi 15 avril 2009
Geek Chronique no.0.4:Nostalgie 80 geek chic pour les nuls: She-hulk-Le Film
Si ce n'est pas votre cas, vous ne savez pas ce que vous avez manqué et je vous encourage tout de go à le faire en zieutant ces clichés absolument géniaux qui ont eu le temps de re-re-devenir à la mode...la preuve que les geeks ont highjacké la culture de masse solidement....Moi, mon petit Kirk en col roulé aime beaucoup cette femme verte! -She's... too much of a woman... to ignore.
"I'm your Venus, I'm your fire, your deSIre..."
Ça fait beaucoup plus Hulkerella que She-hulk mais bon...Barbarella Vs Hulkerella Vs Vampirella Vs Milli Vanelli . (Maintenant que j'y pense, dans un monde parallèle où des gouines auraient pris le contrôle du monde, le groupe s'appellerait surement...Moka Vanilla!)
mardi 14 avril 2009
Notre émission du 15 avril: Un grand incompris, le HULK d'Ang Lee
Les images qui suivent forment une espèce de document visuel accompagnant notre émission, prouvant comment le film fait brillamment la conjugaison entre la mythologie classique, celle du cinéma et du comic.
Forcé aux Travaux...
La belle et la bête à travers les âges
La figure paternelle foudroyante
Et bien évidemment, le drame familial entre le père et son fils doit se jouer sur une scène dénudé, semblable à celles de l'Antiquité, vide sinon pour les lumières et les deux comédiens qui déclament exagérément leur texte devant un public de militaires. Comme si on avait amalgamé les constituantes d'une mise en scène expérimentale de Sophocle avec des contraptions de Sci-fi kitsch comme savait les faire Jack Kirby! Coinvaincu?