Récemment, l'épouse de Mel Gibson a eu la très mauvaise idée de déclarer au tribunal que son tonitruant ex-mari aimait bien la battre au lit (je l'ai lu dans le journal Métro, c'est sur que c'est vrai). Je dis mauvaise idée parce que si son innocente épouse s'était donnée la peine de regarder la totalité des films de Mel en loop, elle se serait vite rendu compte que son mari entretient une relation plutôt étroite avec la souffrance et la torture. Voyant Shirley! Réveilles! C'est partout dans l'œuvre de ton colérique époux.
Monsieur Mel est un catholique pratiquant ultra traditionaliste. La souffrance, c'est le sport préféré de son idole, le p'tit Jésus. La vertu par association, vous voyez? La douleur lave plus blanc pour blanc pour les Catholiques: c'est le nettoyage en profondeur avec le détergent Contrition.
L'homme avec un grand H, le vrai, celui qui cherche à se rapprocher de son Dieu, laisse son corps être assailli par les coups de fouets de l'existence. Yé faite fort. Ça élève l'esprit, dit-on. Cependant, Ô insidieuse engeance, l'homme peut à peu près érotiser n'importe quoi. C'est un impératif biologique. Le sublime corps du Christ crucifié, en pâmoison et tordu, est une image puissamment érotique. Jésus serait en train de se faire pomper la miche, il aurait probablement la même expression faciale, ce me semble. Je n'invente rien quand j'énonce que la Catholicisme a raccourci le pont chambranlant qu'il y a entre la douleur et l'extase sexuelle: les pénitents, le flagellés, les martyrs, les cénobites...du Christ de bon monde ça! Du monde de party!!!!
Mel a compris quelque chose; l'exaltation de sa Mystique virile dans la souffrance. Swarzenneger, c'est des muscles. Eastwood, c'est une voix et un regard. Van Damme, c'est les deux quartiers de parfaits cantaloups tranchés qu'est son omniprésent cul. Mais Mel... c'est l'homme qui encaisse, noueux comme l'arche de Noé, bandé comme le Christ au Jardin des oliviers. Un homme, un vrai.
Conséquemment, il a bâti une énorme partie de sa Mystique autour du corps meurtri.
Énumérons prestement:Apocalypto: On y retrouve une quantité non négligeable de viols, de décapitations, de sacrifices humains et de torture. Le film est essentiellement le chemin de croix en accéléré d'un jeune homme qui ne deviendra un adulte qu'en traversant l'épreuve.The Passion of the Christ: le meilleur vidéoclip de Nine Inch Nails EVER. Aucun propos, aucun message, aucune portée mais un des plus sublime goregasme de l'histoire du 7ème art!
Braveheart: pas facile de crier "liberté" avec les tripes qui sortent, les membres disloqués et la verge arrachée!
Payback, pas Paycheck: la version produite par Gibson est enrichie de scènes de tortures qu'on ne trouve pas dans le montage du réalisateur. Une coquetterie d'auteur de la part de Mel, qui s'y fait tirer, se fait casser les orteils à coups de marteau, arrache des piercings et autres douceurs. On y trouve aussi une dominatrice qui aime donner des coups de poing. Pas moins de trois femmes s'y font par ailleurs talocher allègrement, dont une qui adore et... sa femme! Tiens Tiens.Conpiracy Theory: torture inspirée de la CIA dans une baignoire! Splish splash une dizaine de fois,
La tétralogie des Lethal Weapon: les épaules disloquées de Riggs et la séminale scène d'électrochoc dans le deuxième de la série.
What Women want: même dans une comédie romantique, Mel trouve le moyen de souffrir; l'épilation à la cire est une barbarie pour le hommes aux jambes poilues.
The man without a face: la visage brûlé, mentalement scarifié.
Forever young: vieillit en accéléré après une cryogénie défectueuse, quasiment dans les bras de la femme qu'il aime...
Sans oublier les nombreux sévices subit par Mad Max, de sa jambe blessée à son œil...
Mel Gibson, c'est le Christ crucifié sur le grand H du Hollywood Sign! C'est précisément pour ça qu'il interprète toujours des personnages au bord du gouffre, auto-destructeurs, renégats, accablés de solitude et/ou veufs qui veulent venger sa femme et/ou un autre membre de sa famille. Même South Park a compris ça. Vas-y fais lui Mel!
Monsieur Mel est un catholique pratiquant ultra traditionaliste. La souffrance, c'est le sport préféré de son idole, le p'tit Jésus. La vertu par association, vous voyez? La douleur lave plus blanc pour blanc pour les Catholiques: c'est le nettoyage en profondeur avec le détergent Contrition.
L'homme avec un grand H, le vrai, celui qui cherche à se rapprocher de son Dieu, laisse son corps être assailli par les coups de fouets de l'existence. Yé faite fort. Ça élève l'esprit, dit-on. Cependant, Ô insidieuse engeance, l'homme peut à peu près érotiser n'importe quoi. C'est un impératif biologique. Le sublime corps du Christ crucifié, en pâmoison et tordu, est une image puissamment érotique. Jésus serait en train de se faire pomper la miche, il aurait probablement la même expression faciale, ce me semble. Je n'invente rien quand j'énonce que la Catholicisme a raccourci le pont chambranlant qu'il y a entre la douleur et l'extase sexuelle: les pénitents, le flagellés, les martyrs, les cénobites...du Christ de bon monde ça! Du monde de party!!!!
Mel a compris quelque chose; l'exaltation de sa Mystique virile dans la souffrance. Swarzenneger, c'est des muscles. Eastwood, c'est une voix et un regard. Van Damme, c'est les deux quartiers de parfaits cantaloups tranchés qu'est son omniprésent cul. Mais Mel... c'est l'homme qui encaisse, noueux comme l'arche de Noé, bandé comme le Christ au Jardin des oliviers. Un homme, un vrai.
Conséquemment, il a bâti une énorme partie de sa Mystique autour du corps meurtri.
Énumérons prestement:Apocalypto: On y retrouve une quantité non négligeable de viols, de décapitations, de sacrifices humains et de torture. Le film est essentiellement le chemin de croix en accéléré d'un jeune homme qui ne deviendra un adulte qu'en traversant l'épreuve.The Passion of the Christ: le meilleur vidéoclip de Nine Inch Nails EVER. Aucun propos, aucun message, aucune portée mais un des plus sublime goregasme de l'histoire du 7ème art!
Braveheart: pas facile de crier "liberté" avec les tripes qui sortent, les membres disloqués et la verge arrachée!
Payback, pas Paycheck: la version produite par Gibson est enrichie de scènes de tortures qu'on ne trouve pas dans le montage du réalisateur. Une coquetterie d'auteur de la part de Mel, qui s'y fait tirer, se fait casser les orteils à coups de marteau, arrache des piercings et autres douceurs. On y trouve aussi une dominatrice qui aime donner des coups de poing. Pas moins de trois femmes s'y font par ailleurs talocher allègrement, dont une qui adore et... sa femme! Tiens Tiens.Conpiracy Theory: torture inspirée de la CIA dans une baignoire! Splish splash une dizaine de fois,
La tétralogie des Lethal Weapon: les épaules disloquées de Riggs et la séminale scène d'électrochoc dans le deuxième de la série.
What Women want: même dans une comédie romantique, Mel trouve le moyen de souffrir; l'épilation à la cire est une barbarie pour le hommes aux jambes poilues.
The man without a face: la visage brûlé, mentalement scarifié.
Forever young: vieillit en accéléré après une cryogénie défectueuse, quasiment dans les bras de la femme qu'il aime...
Sans oublier les nombreux sévices subit par Mad Max, de sa jambe blessée à son œil...
Mel Gibson, c'est le Christ crucifié sur le grand H du Hollywood Sign! C'est précisément pour ça qu'il interprète toujours des personnages au bord du gouffre, auto-destructeurs, renégats, accablés de solitude et/ou veufs qui veulent venger sa femme et/ou un autre membre de sa famille. Même South Park a compris ça. Vas-y fais lui Mel!
en passant c'est pas Paycheck c'est PAYBACK
RépondreSupprimeret le montage du réalisateur était assez plate merci. thank you Mel, keep on bringing the PAIN!
effectivement c'est Payback pas paycheck.
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