

Comme ce n'est pas tous les jours que la Saint-Valentin chevauche le Vendredi 13 (ça évoque un visuel décapant pas vrai? Jason Vorhees se faisant cribler de douilles par une armada de petits chérubins armés jusqu'au dents de uzis), je ne vous ferai pas le coup de vous repassez l'entrée de blogue de l'an dernier. Oh et puis si ... elle me plait trop.
Ceci dit, je vais la garnir de quelques découvertes supplémentaires pour 2010.
La journée de la malchance et de l'amour back to back! Ohhhh la douce ironie que voilà! Donc, vers les environs de minuit aujourd'hui, les chances que vous perdiez accidentellement votre dildo bien graissé dans l'orifice de l'être cher, comme un Cendrillon pornographique où il n'y a pas de citrouille mais une courgette et du GHB, est plutôt élevée. Glisser sur une flaque de KY et se casser les hanches, c'est aujourd'hui que ça vous arrivera. Ou bien pire; les lapsus inappropriés qui vont briser votre couple pendant le souper romantique. Je jouis, je jouis... môÔôman. (fuck).
Bref, la Saint-Valentin, c'est aussi la période où le couple se loue un film romantique, voire érotique, pour attiser des passions faméliques, souvent déjà anéanties. Elle voudra un truc avec Jennifer Aniston, vous voudrez un truc avec Jenna Jameson. Il faut savoir faire des concessions, à l'instar de ces deux journées qui devrons se côtoyer harmonieusement (et je ne parle pas de faire la location de la révision X de He's just not that DEEP into you). Non, si certain d'entre vous avez assez soif d'originalité pour célébrer le DEUX jours en même temps, il vous suffira de conjuguer le thème de la malchance et de l'amour. Un drame psycho sexuel où le couple se déchire mais se désire face à l'horreur, c'est ça que ça vous prend, les amoureux. Vous êtes sur le bon blog, bande de chanceux. On a un TOP 4 pour vous:

3-L'année dernière à Marienbad d'Alain Resnais (1962). Errants dans la méandres d'une monstrueuse villa sans âme, échappant à toutes formes de structure où l'espace-temps est indéfinissable, un homme tente de convaincre une femme qu'ils se sont aimés jadis. Un peu comme ce que vous allez faire ensemble ce dimanche au Ikéa, la poésie en moins. On en parle ici.


Pas pire hein! Et maintenant, les suggestions pour 2010!

Une juive qui a un petit oumph pour un nazi tortionnaire donne naissance en secret à une progéniture forcément névrosée et incapable d'amour. S&M, trahison, jewish guilt et dégoût de la chair...la parfaite combinaison pour la romance! Votre tendre moitié en redemande! À écouter back to back avec Night porter, pendant que votre belle vous circoncis avec ses dents. Back in da day, Oy Vey!
Bad Timing.
Aaaaah ! Nicolas Roeg ! À une époque reculée, avant que le terme sulfureux et Antichrist ne soient invariablement associés (je persiste et signe, le film de Trier, dont je suis par ailleurs un inconditionnel, est une banale et hilarante version-piste d'hébertisme du Possession de Zulawski et de Don't look now...mais avec plus de glands!), il n'y avait que toi pour nous montrer des idylles suintantes de vitriol. Julie Christie et Donald Sutherland s'éloignant douloureusement l'un de l'autre après la mort de leur enfant, Bryan Brown massant goulûment 1:30 de temps l'opulente poitrine de Mimi Rogers tout en l'engueulant dans Full Body massage. Mais dans mon livre à moi, c'est Art Garfunkel qui se taille la part du lion dans le plus grand film de Roeg, Bad Timing. Une des plus belles relations malsaines du cinéma.
Bad Biology de Frank Henenlotter
Si vous ne connaissez pas Frank Henenlotter, il faut vite allez écouter notre émission sur ce génie en cliquant sur la photo du haut. Grand manitou du Schlock, de la série Z (+ XXX), il ne faut jamais perdre de vue que le monsieur n'a jamais raconté autre chose que des grandes histoires d'amour et de jalousie. Que ce soit un frère siamois cannibale arraché en moton qui voudrait lui aussi connaître la passion, un savant fou qui se fait la fille de rêve en se cousant les morceaux de choix de plusieurs putains ou un parasite lubrique qui t'envoie du jus bleue de bonheur dans l'hypothalamus, les protagonistes des films de Henenlotter ont un dévorant besoin d'intimité. Bad biology est sa plus grande histoire: fille avec 7 clitoris qui vire folle et meurtrière quand ils sont titillés en boucle cherche homme seul au pénis amovible et meurtrier pour briser la solitude. Un peu comme le Matador d'Almodovar si la bitte de Banderas avait un trou de graine hurlant.
Sombre de Philipe Grandrieux.

Aaaaah ! Nicolas Roeg ! À une époque reculée, avant que le terme sulfureux et Antichrist ne soient invariablement associés (je persiste et signe, le film de Trier, dont je suis par ailleurs un inconditionnel, est une banale et hilarante version-piste d'hébertisme du Possession de Zulawski et de Don't look now...mais avec plus de glands!), il n'y avait que toi pour nous montrer des idylles suintantes de vitriol. Julie Christie et Donald Sutherland s'éloignant douloureusement l'un de l'autre après la mort de leur enfant, Bryan Brown massant goulûment 1:30 de temps l'opulente poitrine de Mimi Rogers tout en l'engueulant dans Full Body massage. Mais dans mon livre à moi, c'est Art Garfunkel qui se taille la part du lion dans le plus grand film de Roeg, Bad Timing. Une des plus belles relations malsaines du cinéma.
Bad Biology de Frank Henenlotter

Sombre de Philipe Grandrieux.

Une expérience sensorielle plus qu'un simple film, pour le réalisateur comme le spectateur. Jeune femme triste et suicidaire trouve enfin l'homme qui lui faut, un serial killer torturé qui étrangle lorsqu'il aime, façon archétypale-loup garou-monstre de Frankenstein. Tout ça dans une ambiance de désolation glaciale qui fera durcir les mamelons de votre douce comme jamais, c'est garanti. Ça manque un peu de Diana Krall en trame de fond mais moi, le film me donne des monstrueuses et turgescentes érections à toutes les fois.
ET POUR LES INTÉRESSÉS, NOTRE ENTREVU AVEC PHILIPPE GRANDRIEUX
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